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Publié le par Emöjk Martínssøn

A l'époque où nos doigts ont poussé dans nos bouches
Quand tu n'es pas là, il neige dans ma baignoire
Les arbres tombent en guirlandes de Noël
Et dans le ciel les orchestres jouent du piano invisible

Quand tu ne me protèges plus et que le ciel s'écroule
Une nuit épouveillé à t'attendre en silence
Les objets qui s'enfuient par la fenêtre
Mais toujours tes mains dans les miennes de papier
Ta voix chaude dans mes oreilles de plastique
Ton corps contre le mien en fantôme incolore

Une grande parenthèse finalement minuscule
La petite variation dans notre symphonie
Et puis, cent vingt-deux fois, penser trop fort à toi
Tellement qu'un matin tu finis dans mes bras.

Publié dans Lilypoems

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